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 Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^)

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Evy Sulli

Hello, i'm ♕ Evy Sulli
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MessageSujet: Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^)   Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^) Icon_minitimeMer 24 Juil - 16:05


J'étais assise dans le couloir de l'hôpital. J'observais le passage incessant des humains. Des infirmières, des visiteurs, des patients même. J'essayais d'adopter une position qui m'eût fait passer pour l'un d'entre eux. Les bras croisés, la tête posée sur le mur, ou parfois, je posais les coudes sur mes genoux, plongeais ma tête dans mes mains, fermais les yeux sur des larmes qui auraient pu couler si j'avais été de chair et d'os, comme eux.

Il fallait bouger, c'était la recette pour paraitre humaine. Je ressentais les choses, je ployais sous le poids des diverses émotions qui s'ébattaient en moi, mais rester immobile, dans n'importe quelle position aurait pu suffire. Je ne ressentais pas vraiment de soulagement à frotter mon visage, à respirer, à passer la main dans mes cheveux ... ou seulement dans la satisfaction d'avoir l'air humaine. C'était tellement important.

L'état de mon propriétaire, désormais seul au monde, qui n'avait plus que moi, et dont j'étais désespérément amoureuse, du moins à qui j'étais complètement attachée, ne s'améliorait pas. Il était dans le comas et j'ignorais s'il pourrait en sortir. Un médecin m'avait parlé, personnellement, croyant que j'étais sa petite amie humaine. J'avais joué le jeu sans trop m'étaler, de toute façon les médecins humains se moquaient de la vie privée des gens. Il m'avait expliqué que Min-Woo pouvait sortir du comas à tout instant. Ou plus jamais. Avait-il de la famille à contacter ? Non. Il n'avait que moi, et n'étant pas liée légalement à lui, je ne pouvais pas prendre de décision. L'hôpital le garderait dans cet état. Tant mieux. L'idée de le débrancher me rendait malade. S'il mourrait, que me restait-il ? Je n'avais que lui.
Je n'aimais que lui. Je ne voulais que lui. Même s'il avait été infecte avec moi, je vivais pour lui, parce que c'était lui qui m'avait ouverte aux émotions. Je ne lui appartenais pas seulement physiquement, comme un objet, mon âme aussi ... ou ce qui me faisait ressentir les choses, lui appartenait.

Pourtant, ma batterie commençait à se vider. Et je ne voyais pas comment y remédier. Je songeais déjà à voler un câble pour IA dans un sac. Mais cette idée me répugnais. Je regardais autour de moi. Certains visiteurs devaient avoir ne serait-ce qu'un IA miniature dans leurs affaires. Me prêter un câble cinq minute (ou quelques heures), ne les tuerait pas. Sauf que j'étais pétrifiée à l'idée de m'adresser à l'un d'eux. S'ils se rendaient compte de ma nature ?

Pire ... si un IA en leur possession me dénonçait ? On devinerait vite que je m'étais fait passer pour une humaine ... et je serais sûrement détruite. Cette peur panique m'empêchait d'agir. Sauf que terminer en panne en plein couloir n'allait pas améliorer ma situation.

Je me surpris à changer de position, plaquant une main sur mon front pour canaliser mon angoisse. Cela me donnait l'allure d'une proche en pleine angoisse. Ce qui n'était pas faux non plus. Je ne voulais pas abandonner Min Woo. Jamais.
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Naoya Heo

Hello, i'm ♕ Naoya Heo
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MessageSujet: Re: Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^)   Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^) Icon_minitimeLun 29 Juil - 0:58

Parce que sa fin sera la mienne.

F E A T. EVY SULLI


L’hôpital rappelait tellement de souvenirs à Naoya. Pendant quelques années, cela avait été lui qui s’était battu pour des vies humaines, tout comme le faisaient ces médecins qui couraient dans les longs couloirs du bâtiment. Il avait exercé cette profession avec le plus grand des sérieux et avait toujours essayé de rendre le sourire aux personnes les plus malheureuses. C’était grâce à sa mère que le jeune homme avait fait des études de médecines et qu’il avait pu, par la suite, guérir des personnes. Sa mère, elle, décéda avant que son fils ne soit sorti de sa promotion, mais il s’était battu pour elle, pour chercher la maladie incurable qui l’avait tuée chaque jour à petit feu. Il lui avait promis de trouver ce que c’était, ainsi que le remède, pour que d’autres n’aient pas à subir les mêmes douleurs qu’elle, mais sa propre vie avait basculé. Désormais, il s’occupait de désactiver les I.A, ces machines artificielles, qui étaient dites « contaminées ». Cependant, Naoya les détestait tellement que, parfois, il s’autorisait à débrancher certains autres robots.

Si ce jour-là il s’était rendu à l’hôpital, cela avait été pour rendre visite à l’un de ses collègues de travail qui s’était fracturé la jambe en combattant justement contre l’un de ces robots détraqués. Il lui avait apporté de quoi lire et ils avaient partagé ensemble une boîte de gâteaux qu’il avait achetée. A vrai dire, le coréano-japonais se sentait plutôt soulagé de voir que son ami allait bien. Ils leur arrivaient d’avoir à faire équipe de temps à autre et, comme ils semblaient sur la même longueur d’onde, ils s’entendaient bien. Naoya était resté avec lui près d’une heure, jusqu’à ce que l’infirmière lui signale que ses visites étaient terminées pour la journée. Il avait promis à son ami de repasser le voir dans le courant de la semaine et de lui ramener de la lecture.

Le militaire était donc désormais en train de se diriger vers la sortie du bâtiment. Il venait de quitter la chambre et s’apprêtait à rejoindre les escaliers pour retourner dans le hall d’entrée quand quelque chose, ou plutôt, quelqu’un, attira son attention. Il remarqua qu’il s’agissait d’une jeune femme, d’une vingtaine d’années peut-être, qui était assise dans le couloir contre un mur. Elle semblait préoccuper et, le premier réflexe de Naoya fut d’aller la voir. Il déposa une main sur son épaule afin qu’elle relève la tête et le regarde.

« Vous allez bien, mademoiselle ? » s’enquit-il.

Il ne l’avait jamais vu auparavant et il doutait qu’elle ne soit une infirmière ou un médecin ; d’ailleurs, elle ne portait pas de blouse. L’ancien médecin songea alors qu’elle devait attendre quelqu’un, ou bien qu’elle s’inquiétait pour l’état de l’un des patients dans une chambre alentour. Ce n’était pas la première fois qu’une telle situation se produisait, mais généralement, personne ne s’occupait de ces gens qui s’inquiétaient pour leur proche. A l’hôpital, on avait le temps que pour les vrais blessés… Naoya laissa un léger soupir s’échapper de ses lèvres, puis il tenta un sourire pour réconforter la jeune femme.

« Je suis certain que tout se passe bien pour la personne à qui vous tenez. »

Entre ces murs, Naoya semblait être redevenu le gentil et dévoué médecin d’il y avait quelques mois à peine. Son caractère n’était pas aussi agressif et violent que lorsqu’il se trouvait à l’extérieur, bien qu’il se doute que même au sein de cet établissement des robots pouvaient se cacher et rôder partout. Il ne comprenait pas réellement comment il était possible qu’il passe d’un extrême à l’autre, ou presque, aussi radicalement. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas adressé aussi gentiment à quelqu’un… Mais ça, c’était sans doute car il ignorait encore que cette jeune femme n’était en réalité pas humaine.

« Je peux peut-être vous offrir quelque chose à boire ? reprit-il. Il ne faut pas que vous restiez comme ça. »

Elle se faisait effectivement plus de mal que de bien.


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Evy Sulli

Hello, i'm ♕ Evy Sulli
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MessageSujet: Re: Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^)   Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^) Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 13:10

 

J'étais encore en mode plus ou moins écroulée lorsque je sentis la présence, toute proche d'un humain. Tout mes capteurs sensoriels étaient en alerte, il était facile de reconnaitre la proximité de ces êtres vivants, avec la chaleur qui émane d'eux, le taux d'humidité, le rythme cardiaque. Et encore, je n'étais pas un IA très performant dans ce domaine. Je fus prise de panique quand je sentis sa main chaude sur mon épaule. Mais je restais un instant stoïque. Après tout, si ça avait été un robot ... il aurait deviné qui j'étais et ... le risque aurait été cent fois plus grand. Là j'avais encore la chance de me faire passer pour une humaine. Tout ce qui me restait à faire c'était ... d'être naturelle... du moins, en me laissant aller à ce côté émotif qui me caractérisait désormais.
Je le relevais alors lentement mes yeux tristes vers lui. L'humain semblait sympathique, sincèrement désolée pour ma souffrance et pendant une fraction de seconde, je me sentis soulagée, comme allégée d'un poids. C'était donc ça, se sentir aidée ... comprise. Mieux valait pourtant que je reste sur mes gardes, car si cet humain apprenait qui j'étais réellement, ou plutôt ce que j'étais, il n'aurait pas forcément longtemps ces égards là.
Jouer à l'humaine était pourtant presque apaisant dans ce cas. Je le regardais, j'osais un faible sourire triste.

-Merci, mais je ne crois pas que ça pourrait aller mieux.

Je parlais pour moi et pour mon propriétaire en même temps. J'osais un œil vers sa chambre, dont la porte était ouverte, on apercevait de là un bout de sa main et tous ces câbles qui le reliaient à une machine. C'était sûrement la fin. Cette idée me terrassa une nouvelle fois. C'était si douloureux que je regrettais désormais l'époque où je ne ressentais rien. Si j'avais su pleurer, je me serais sûrement écroulée.

-Mon ami est dans le comas ... et...

Je baissais la tête car il m'était impossible de finir ma phrase. Pas de sanglot pour nouer ma gorge, non, juste que c'était impossible de répéter l'avis si pessimiste des médecins. Ça ne sortait pas tout simplement. Trop dur.

Je me contraignis à relever la tête à nouveau et à le regarder avec douceur et reconnaissance. Après tout, je n'avais pas eu le droit à un traitement de faveur depuis combien de temps ? Depuis que mon premier propriétaire était mort d'une crise cardiaque en fait. Le second, celui auquel je tenais tant ... était assez ... perturbé à la base. Mais c'était en sa présence que j'avais changé. De ce fait, je ne connaissais pas la douceur humaine depuis que j'étais capable d'en ressentir et même d'en procurer réellement à autrui. C'était étrange. Tous mes capteurs disaient que c'était bon et qu'il valait mieux se concentrer là-dessus plus tôt que sur le reste.

-Vous êtes vraiment aimable pour ...

J'avais faillis dire " pour un humain".
Je secouais vaguement la tête, il assimilerait ma difficulté à trouver mes mots pour un trop plein de tristesse, ce qui, en soi n'était pas faux.

-Pour quelqu'un qui doit déjà être préoccupé, repris-je. Je veux dire, il y a tellement de gens qui passent dans ce couloir et peu d'entre eux ont le temps de se soucier des autres.

Pendant un instant, je fus tentée d'accepter une boisson, partager une vraie conversation civilisée avait des goûts de paradis et de nouveauté pour moi, je ne voulais pas que ça s'arrête. Mais j'imaginais de loin les crépitements que ferait du liquide chaud dans mon système de refroidissement.

Par contre ... je pouvais peut-être tenter le tout pour le tout. Ma batterie était presque à sec et ... cet humain pourrait très bien partir d'un instant à l'autre, ou bien prolonger sa présence et avoir l'occasion de deviner ma nature.

-Je vous remercie beaucoup mais je n'ai pas soif.

J'étais trop terrorisée à l'idée de parler de câble ... et surtout, de mentir. J'avais peur que ça se voit, j'avais peur aussi d'attirer l'attention sur ce que j'étais. J'optais pour la prudence, j'allais attendre un peu, et s'il partait, je trouverais une autre solution. Ou pas.


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Naoya Heo

Hello, i'm ♕ Naoya Heo
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MessageSujet: Re: Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^)   Parce que sa fin sera la mienne (Ouvert à qui voudra ^^) Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 15:01

Parce que sa fin sera la mienne.

F E A T. EVY SULLI


Naoya pouvait comprendre ce que ressentait la jeune femme. Lui aussi avait été dans la même situation, priant de toute son âme pour sa mère ne décède pas, pour que les médecins la sauvent… Malheureusement, ses prières n’avaient pas été entendues et le seigneur avait choisi d’emporter sa mère hors de ce monde. Le jeune homme avait longtemps mis la faute sur les docteurs, mais au fond qu’auraient-ils pu faire de plus ? En devenant lui-même médecin, il avait voulu chercher de quoi était malade sa mère, ainsi qu’un remède, mais il savait que cela n’était peut-être pas possible. Il avait fait le deuil de sa mère de cette manière, jusqu’à ce que sa vie change. Il ne faut cependant pas croire qu’aujourd’hui il ne pense plus à elle, juste qu’il essaie de moins le faire, car il s’est maintenant rabattu sur la vengeance qu’il mène pour sa femme et cet enfant qui ne verra jamais le jour.

Il la voyait complètement bouleversé, mais il ne paraissait pas avoir les mots pour l’aider à se sentir mieux. Il ne voulait tout de même pas désespérer, alors c’était pour cette raison qu’il demeurait là, dans ce couloir, juste en face d’elle. Elle finit par lui apprendre que son inquiétude était due au coma dans lequel était plongé son ami. Naoya l’écoutait attentivement sans rien dire. Il était bien placé pour savoir que ce n’était pas facile de supporter une telle solution. Il voulut lui demander depuis combien de temps il s’y trouvait, mais se ravisa. Ce sujet était plutôt délicat à aborder et il n’avait en aucun cas l’envie de faire pleurer cette demoiselle qui, selon lui, retenait trop ses larmes en lui parlant. Les femmes veulent toujours se montrer plus fortes qu’elles ne le sont… songea-t-il. Yuki, sa femme, était semblable à cela, et il se souvint de la fois où ils avaient été rendre visite au petit cousin de sa femme qui avait une pneumonie. Yuki avait été bouleversée, mais elle n’avait pleuré que lorsqu’ils étaient rentrés chez eux.

Naoya adressa un mince sourire à la jeune femme quand elle lui dit le trouver aimable. Quelque chose ne collait pas, c’était bien étrange pour lui de se faire complimenter de la sorte. Il n’était plus médecin, ne courait plus de long en large et en travers dans ces couloirs, entre ses murs. Son travail était désormais tout autre, et il était loin d’être aimable. Très loin. Pourtant on venait de le lui déclarer. Il passa une main dans ses cheveux bruns, plutôt gêné. L’hôpital était un endroit vraiment surprenant en tout point. Mais elle avait raison, peu de personne s’arrête pour prendre le temps de consoler la famille d’un patient, ce qui est dommage au goût du militaire. De ce côté-là, lui, durant l’exercice de son ancienne profession, il avait fait de son mieux pour accompagner les familles tout comme les patients. C’était difficile d’espérer un réveil qui tardait, de croiser les doigts pour une opération de dernière chance…

Tous ses sens semblaient s’être réveillés depuis qu’il avait pénétré à l’intérieur de l’établissement. Il avait comme l’impression d’avoir remis une blouse et d’avoir à se tenir près dès qu’on l’appellerait. Est-ce que sauver des vies lui manquait ? Il n’arrivait pas très bien à le dire, car sa haine envers les robots ne cessait de s’emparer de lui. C’était comme s’il devait absolument accomplir sa vengeance avant de redevenir, peut-être, l’homme qu’il était avant… Non pas qu’il n’était pas bagarreur auparavant, disons qu’il était juste beaucoup moins porté sur la violence. Quelque part, on pouvait dire qu’à présent, au lieu de sauver des vies, il en détruisait – bien que les robots ne soient pas tout à fait humains.

Le garçon s’accroupit donc devant elle et tenta de la regarder dans les yeux pour la rassurer encore une fois, mais elle baissait tristement le visage.

« Je sais que ce n’est pas facile, commença-t-il tout de même. Vous savez, j’ai déjà vécu cette situation moi-aussi, donc je comprends très bien ce que vous pouvez ressentir. Seulement… Il ne faut pas que vous restiez comme ça, répéta-t-il. Venez marcher un peu avec moi, je suis persuadé que cela vous fera le plus grand bien. »

Ainsi il pourrait dévier la conversation sur des sujets plus banals, sans intérêts même, mais qui lui ferait un peu oublier l’état de son ami. Il se redressa et lui tendit sa main pour l’aider à, elle, se remettre sur ses deux jambes qui devaient sans doute être engourdies depuis le temps qu’elle devait se trouver dans ce couloir.

Il y avait tout de même quelque chose qui le dérangeait avec cette jeune femme. Il n’aurait pas su dire quoi dans l’immédiat, mais il sentait que quelque chose n’était pas… normal. Il ne voulait pas avancer de trop grandes hypothèses, mais à force de pourchasser les robots, il arrivait plus ou moins rapidement à les différencier des êtres humains. Cependant, il pouvait aussi se tromper, c’était donc pour cette raison qu’il demeurait pour l’instant sur ses gardes et sur ses réserves.

Voyant qu’elle ne semblait pas vouloir l’écouter, venir prendre l’air avec lui, il lui attrapa de lui-même la main pour la forcer à se relever. A son contact, tout lui parut extrêmement clair ; cette peau était synthétique, car il ne sentait aucun battement de cœur cogner contre. Cette jeune femme était donc bel et bien une I.A…
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